Selon vous quelle interprétation filmique est la plus fidèle à l'oeuvre de Lewis Carroll : Les Aventure d'Alice au Pays des Merveilles?

«Soyez ce que vous voudriez avoir l'air d'être.»

«Soyez ce que vous voudriez avoir l'air d'être.»

Conclusion.

Pour conclure ce TPE au pays des merveilles, l’interprétation cinématographique qui se rapproche le plus de l’œuvre de Lewis Carroll est sans doute celle de Walt Disney, qui reprend de très près, les éléments et évènements de l’œuvre. En effet, Walt Disney a placé son dessin animé dans le domaine du rêve. Ainsi il s’émancipe de la linéarité narrative, au profit de scénettes où règnent l’absurde et le comique de situation. Cependant, Tim Burton ne réalise pas vraiment une transposition sur grand écran du conte de Lewis Carroll, mais plutôt une adaptation du court poème « Jabberwocky » (que récite Johnny Depp en Chapelier Fou) qui se situe au début de l’œuvre d’ Alice passe à travers le miroir, la suite des aventures d’ Alice au pays des Merveilles. Il reprend certes des éléments de la première œuvre de Carroll, mais son film se situe plus dans le domaine du fantastique et de l’aventure. Ce genre de récit exige que le héros ait des ennemis et des alliés et qu’il se confronte dans la guerre du Bien contre le Mal. De plus, en ayant fait grandir le personnage d’Alice, le réel vient chambouler un peu son monde. Le film de Tim Burton s’adresse à un public plus adulte et plus aguerri alors que celui de Walt Disney touche un plus large public, de tout âge.
On peut retrouver ces similitudes dans d’autres œuvres, comme par exemple celle de Peter Pan (repris à la fois pas Walt Disney et P.J Hogan).







Bibliographie :

Sites :

Livres :
Les Aventures d’Alice au Pays des Merveilles (Alice’s Adventures in Wonderland), de Lewis Carroll de la collection Les Langues modernes/bilingue.
Les Aventures d’Alice au Pays des Merveilles, trad. Henri Parisot, Aubier-Flammarion Bilingue.